Le regroupement soutient que la conclusion de ce traité entre le Canada, le Québec et les trois communautés innues permettra de sceller une réconciliation durable avec les Premières Nations.
Un traité, c’est la confirmation des droits de nos Premières Nations et le retrait de notre dépendance à la Loi sur les Indiens
, déclarent par écrit le chef d’Essipit, Martin Dufour, le chef de Nutashkuan, Réal Tettaut, et le chef de Mashteuiatsh, Gilbert Dominique.
Leur lettre ouverte s’adresse aux différents chefs et candidats qui participent à la campagne électorale actuelle.
Les leaders innus rappellent que les négociations perdurent depuis 40 ans et que l’entente de principe sur l’approche commune a été adoptée il y a presque 20 ans.
On veut avoir un engagement clair des différents partis politiques durant la campagne électorale à conclure notre négociation territoriale globale, qui dure depuis maintenant les 45 dernières années. On voit le fil d’arrivée
, dit Martin Dufour.
Le chef de la Première Nation de Mashteuiatsh, Gilbert Dominique, considère ce traité comme une boîte à outils. Ça va assurer la protection de nos droits et, concrètement, ça va nous permettre de prendre des décisions dans certains champs de compétence qui sont importants pour nous. Pensez à la langue, la culture, l’éducation
, lance-t-il.
Le chef de la Première Nation des Innus de Nutashkuan, Réal Tettaut, indique que le dossier va bon train du côté d’Ottawa.
On pourrait dire qu’avec Ottawa, c’est presque finalisé. Là, ça fait 40 ans qu’on négocie. On a fait des avancées majeures lors des trois ou quatre derniers mois en matière de fiscalité, puis c’est presque terminé. Actuellement, ça accroche un peu avec le Québec
, affirme M. Tettaut.
Québec espère une entente dans les plus brefs délais
Dans une déclaration écrite, Québec dit que les négociations concernant ce traité sont bien avancées
.
Le gouvernement du Québec est confiant, si toutes les parties vont dans le même sens, de pouvoir convenir d’une entente dans les plus brefs délais. Il n’apparaît pas souhaitable cependant d’entrer davantage dans les aspects précis qui sont présentement en discussion
, déclare par écrit Marie-Ève Fillion, conseillère en affaires publiques au ministère du Conseil exécutif et au secrétariat du Conseil du trésor.
Québec attribue la longueur des négociations à des facteurs comme la jurisprudence en droit autochtone, des changements de gouvernement au sein des parties, les mandats des négociateurs ou des enjeux liés aux communautés allochtones sur le territoire concerné
.
Ce traité amènera des changements profonds [et] importants dans les relations entre le gouvernement du Québec et les trois Premières Nations signataires
, dit Mme Fillion.
Elle ajoute qu’en 2021 et en 2022, le ministre responsable des Affaires autochtones a rencontré à plusieurs reprises les trois chefs du Regroupement Petapan avec l’objectif d’améliorer les relations et de favoriser l’avancement de solutions mutuellement acceptables qui permettront une entente dans les plus brefs délais
.
Le Regroupement Petapan indique que les derniers traités conclus entre une nation autochtone et le gouvernement du Québec remontent à 1975 et à 1978.
Avec les informations de Zoé Bellehumeur
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Trois communautés innues demandent à Québec de reconnaître officiellement leurs droits
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