Nouveautés auto 2022-2023 : tous les nouveaux modèles de A à Z

Alpine

Alpine, ce sont trois prochains produits 100% électriques pour une gamme inédite, et une participation aux 24 Heures du Mans 2024, dans la catégorie reine. Le manifeste Alpenglow distille quelques indices sur tous ces projets d’envergure !

Alpenglow

Le concept-car Alpenglow révèle mille et une infos sur les Alpine de demain. Celles des 24 Heures du Mans et aussi les trois modèles du “Dream Garage”, selon le terme employé par la marque pour désigner les prochaines Alpine de route. Trois modèles tous électriques : une compacte sportive, le crossover GT et la remplaçante de l’A110.

Électriques, certes… mais que nous dit l’Alpenglow à propos du mode de propulsion? Avec ses airs de prototype des 24 Heures du Mans (longueur de 5,21 m pour une hauteur de seulement 1,02 m), il rappelle d’abord qu’Alpine entend être présent en Endurance en 2024 dans la catégorie des hybrides LMDh.

Mais le concept-car cache une chaîne de traction inédite avec un moteur thermique alimenté par de l’hydrogène vert. Une solution viable pour 2024 ? Sans doute pas, mais elle laisse présager de futures Alpine dotées de moteur thermique fonctionnant avec un carburant durable comme l’est l’hydrogène vert, et respectant le zéro rejet de CO2.

Une solution intermédiaire entre les voitures électriques à batteries et les voitures à pile à combustible. Après le Scénic Vision doté d’une chaîne de traction hydrogène et pile à combustible, le groupe Renault affiche ses recherches sérieuses dans ce domaine.

Mais est-il concevable de les voir aboutir avant la fin de cette décennie ? Probablement pas… L’Alpenglow, ce sont également des indices sur le style : signature lumineuse, volant à fonctionnalités intuitives dont les commandes seront “fixées dans la même position sur tous les modèles”, et utilisation renouvelée de l’Alcantara dans les habitacles.

Pour le style extérieur, Alpine précise que “la ligne rouge directrice qui traverse la voiture ou bien la ligne latérale qui structure le design, donnent des indices pour les formes et les surfaces des Alpine du « Dream Garage. »”

A110 R

  • Tarif : à partir de 105 000 €
  • Commercialisation : immédiate

Dans l’immédiat, Alpine a aussi du concret à proposer grâce à l’A110 R. Cette série limitée reprend la motorisation de 300 ch de l’A110 S, mais elle abaisse le curseur du poids de 34 kg, pour un total de 1082 kg.

Des pièces carbone (dont les jantes), un diffuseur redessiné et un réglage spécifique permettent à Alpine d’annoncer une accélération de 0 à 100 km/h en 3,9 s (4,2 s pour l’A110 S). Comptez 105 000 € pour cette variante radicale mais avec un malus faible par rapport à la concurrence.

Et pour les aficionados d’Alonso – et donc pas rancuniers –, une série de 32 exemplaires de l’A110 R mise au point par le pilote de F1 sera commercialisée au prix de 148000 €.

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Aiways

Aiways U6

Avec le SUV coupé U6, la marque chinoise (l’une des nouvelles marques à prendre d’assaut le marché français) sort du lot et ose un design pour le moins original. Avec ses 4,63 m, ce modèle 100% électrique se positionne en face des Skoda Enyaq coupé et VW iD.5.

Sur la même plate-forme que l’U5, il diffère par son style et son habitacle construit autour d’une immense dalle d’infodivertissement horizontale de 14,6 pouces, façon Tesla Model 3. Les prix restent à définir pour ce modèle pouvant recevoir des batteries entre 63 et 88 kWh.

Alfa Romeo

Enfin dans une phase dynamique, la prestigieuse marque de Milan s’apprête à compléter sa gamme par le bas avec le petit Brennero, SUV urbain autour des 4,20 m. Basé sur la plate-forme e-CMP de Stellantis, il pourra recevoir une motorisation électrique en plus de son offre de moteurs thermiques avec une hybridation légère. Ses lignes devraient le faire ressembler à un miniTonale, à découvrir à sa sortie fin 2023.

>> Quelles nouveautés premium pour Alfa Romeo ?

Audi

La marche vers l’électrification de la marque aux anneaux continue et sera clarifiée avec une nouvelle nomenclature pour ses futurs modèles (voici ce que la marque nous réserve).

Audi Q6

  • Tarif estimé : à partir de 84 000 €
  • Commercialisation : été 2023

Il faudra s’y faire, chez Audi, dorénavant, les chiffres pairs désigneront les modèles 100% électriques et les impairs, les modèles multi-énergies. Ainsi la petite berline routière A4 deviendra A5 lorsque, fin 2023, elle viendra remplacer le modèle actuel, qui perdra sa dénomination.

Au passage, elle abandonnera la carrosserie tricorps classique pour adopter un arrière de type fastback (justement, comme l’A5 actuelle), complétée par la version break, toujours très appréciée.

Avec une calandre Single Frame agrandie et des feux très fins, elle cultivera le design de la maison, si apprécié et souvent copié. L’habitacle évoluera naturellement vers une plus grande place faite aux écrans. Côté motorisations, place à une hybridation tous azimuts pour ses blocs essence et diesel.

Audi A5

  • Tarif estimé : à partir de 42 000 €
  • Commercialisation : fin 2023

L’Audi Q5 de nouvelle génération sera quant à lui révélé à la fin de l’année prochaine, pour un lancement en 2024. Toujours basé sur la plate-forme MLB, il recevra sous son capot des motorisations micro-hybrides et hybrides rechargeables. Il sera sans doute précédé par un dérivé tout-électrique dénommé Q6 et différencié visuellement, complétant l’offre 100% batterie de la marque d’Ingolstadt.

Ce dernier devrait adopter la nouvelle plate-forme électrique PPE, partagée avec le futur Porsche Macan à batteries. Il faudra patienter un peu plus, jusqu’en 2024 pour découvrir la version définitive de l’A6 e-tron en berline ou break, particulièrement séduisante avec ses lignes musclées, mais tout en finesse.

Enfin, la gamme actuelle évolue en détail, avec, comme pour la petite A1, une A3 Allstreet légèrement surélevée et prenant des airs de SUV, pourvue des détails classiques du genre, avec des garnitures d’ailes en plastique brut et des boucliers plus costauds, renforcés d’empiècements métalliques.

Les sportives aux anneaux ont quant à elles droit à des éditions spéciales, avec une RS Q3 10 Years Edition, une R8 GT et une TT RS Iconic Edition.

BMW

Performance et sophistication technique sont au programme de la marque bavaroise, qui capitalise sur ses modèles hautes performances badgés M.

BMW M2

  • Tarif : à partir de 79 900 €
  • Commercialisation : immédiate

Pour le cinquantenaire du label Motorsport de BMW, les nouveautés s’enchaînent, à commencer par l’impressionnante M2, deuxième du nom. Son look très musculeux est en harmonie avec les performances de son redoutable 6 cylindres en ligne de 460 ch, qui l’emmène de 0 à 100 km/h en 4,1 s. Le M Race Track Package, avec toit et baquet carbone, relève la vitesse de pointe à 285 km/h.

BMW XM

  • Tarif : à partir de 175 000 €
  • Commercialisation : immédiate

Toujours sous le label M, mais dans un tout autre registre, l’imposant SUV XM fait jaser avec ses lignes massives,  bien campé sur des jantes de… 23 pouces et affublé de placages dorés et d’une calandre XXL.

Il faut dire qu’il a besoin de faire respirer son gros ensemble hybride rechargeable fort d’une puissance cumulée de 653 ch et 800 Nm de couple total, avec un V8 4.4 spécifique de 489 ch et 197 ch pour l’électrique seul.

Si ça ne suffisait pas, une version Label Red proposera pas moins de 748 ch et 1000 Nm de couple. La batterie de 25,7 kWh utiles permet de parcourir jusqu’à 88 km. Fabriqué au États-Unis et disponible à la commande à partir de 175000 €, il sera livrable au printemps.

Le roadster Z4 (voir prix p. 34) ne reste pas non plus statique et il gagne un restylage (certes très léger) qui lui offre une allure un peu plus agressive. Le 6 cylindres de 340 ch est toujours de la partie pour la Z4 M40i.

Enfin, la nouvelle génération des Série 5 et son complément électrique i5 est attendue à la toute fin de l’année 2023, pour une commercialisation en 2024.

BYD

La présence du constructeur chinois au Mondial de l’auto est un signe fort de ses ambitions européennes. BYD lance ici pas moins de trois modèles électriques. La berline Han (4,99 m) est la plus prestigieuse, forte de 520 km d’autonomie.

Le Tang est un grand SUV familial 7 places de 4,87 m. Enfin, l’Atto3 est un SUV compact de 4,45 m (420 km d’autonomie). Produisant elle-même ses batteries, la marque vient aussi de se faire remarquer avec son contrat de 100 000 autos pour le loueur Sixt.

Citroën

Un nouveau logo pour une nouvelle ère ? Citroën un renouveau de l’entrée de gamme avec sa future C3, et joue la carte crossover avec son C4 x.

Citroën C3

  • Tarif estimé : à partir de 17 000 €
  • Commercialisation : 2023

Grande absente du Mondial de l’auto, la marque Citroën ne manque pas de nouveautés dans ses cartons. En plus du curieux concept-car Oli au poids plume, la marque aux chevrons change de logo dans un clin d’œil au passé.

Mais le présent, c’est le lancement de l’originale C4 x avec sa silhouette trois volumes, dérivé SUV entre berline et coupé sur la base de la C4, dont elle reprend entre autres la planche de bord. Longue de 4,60 m, elle propose une belle habitabilité et un volume de coffre généreux de 510 dm3.

Le confort est assuré par les suspensions à butées progressives et les sièges Advanced Comfort. Il sera aussi bientôt temps de laisser la scène à la nouvelle génération de C3, attendue l’an prochain. Prenant comme base la plate-forme multi-énergie du groupe, elle pourra s’adjoindre une version électrique.

Ou plutôt deux : en plus de la version classique forte de 136 ch et environ 360 km d’autonomie, Citroën va développer une version électrique low cost pour concurrencer la Dacia Spring, avec un tarif annoncé sous les 20000 €.

Avec une batterie de taille restreinte et un équipement simplifié, elle devrait se contenter d’une cinquantaine de chevaux et de 30 kWh de batterie environ.

Cupra

Les nouveautés du label sportif de Seat vont s’enchaîner dans les prochaines années, avec d’abord la venue du SUV compact Terramar, qui partage sa base technique et ses motorisations thermiques et hybrides avec l’Audi Q3.

Il inaugurera une nouvelle signature visuelle avec ses feux triangulaires. Puis suivra le Tavascan, SUV coupé 100% électrique et l’UrbanRebel, citadine zéro émission, annoncée pour 2025. Tous trois ont été présentés sous la forme de concepts très proches de leurs versions finales.

Dacia

Dacia Duster 3

  • Tarif estimé : à partir de 18 000 €
  • Commercialisation : fin 2023

Arborant la nouvelle identité visuelle de Dacia, le récent break 7  places Jogger pourra recevoir sous son capot une motorisation hybride (140 ch), une première pour la marque d’entrée de gamme de Renault, pour un lancement annoncé au printemps.

La 3e génération du Duster, attendue fin 2023, changera du tout au tout l’an prochain, avec un look d’aventurier raffiné et l’adoption à son tour de l’hybridation, laissant de côté le diesel.

Le GPL pourrait en revanche rester au programme. La plate-forme employée sera la CMF-B bien connue, vue sous de nombreux modèles du groupe, dont les Captur, Sandero et Jogger.

Question style, le Duster 3 devrait subir la jolie influence du fameux Bigster, le gros SUV 7 places siglé Dacia aux lignes robustes et très épaulées. Mais pour découvrir dans sa version définitive ce futur modèle destiné à coiffer la gamme Dacia, il faudra patienter jusqu’en 2025.

DS

Dans le sillage de la DS 7, la DS 3 perd son suffixe Crossback et gagne un avant inspiré de celui de la DS 4. De quoi présenter enfin une famille homogène…

DS 3

  • Tarif : à partir de 30 100 €
  • Commercialisation : immédiate

Voici venu le temps de l’incontournable restylage de milieu de vie pour la DS 3 Crossback, devenue DS 3 tout court (voir les prix p. 34). Le petit SUV premium français adopte ainsi une nouvelle face avant désormais en harmonie avec le reste de la gamme, arborant un faisceau vertical de LED du plus bel effet.

La partie arrière est tout juste repoudrée et la carrosserie peut recevoir deux teintes laquées inédites. Dans l’habitacle, on note surtout l’indispensable mise à jour du système d’infodivertissement avec la dernière version déployée par la marque ainsi que l’apparition de nouveaux services connectés.

Si le SUV est toujours proposé en essence et diesel de 100 à 130 ch, la version électrique E-Tense profite de ce restylage pour récupérer au passage les derniers progrès côté moteur (156 ch : elle gagne 20 ch) et batterie (54 kWh bruts) apparus au sein du groupe Stellantis.

Ainsi dépasse-t-elle désormais les 400 km d’autonomie WLTP. Dommage, ses tarifs gonflent aussi, avec un prix de base en essence désormais audessus des 30 000 €.

Electric Brands

L’Evetta produite par les Allemands d’Electric Brands se décline désormais sous une variante découvrable dite OpenAir. Sa venue en France n’est pas exclue. Rappelons qu’elle partage sa plate-forme avec la suisse Microlino, et que toutes deux sont des réincarnations électriques de la BMW Isetta.

Ferrari

Ferrari Purosangue

  • Tarif : à partir de 390 000 €
  • Commercialisation : immédiate

Le nouveau pur-sang de Ferrari aligne une architecture à moteur central avant et boîte au niveau de l’essieu arrière. Et quel moteur! Il s’agit d’un V12 atmosphérique 6,5 l développant 725 ch obtenus à 7750 tr/mn, et fort de 716 Nm de couple.

Résultat, une fiche technique démoniaque pour ce SUV de presque 5 m avec 4 places et 4 portes à ouverture antagoniste à l’arrière. Malgré ses presque 2,2 tonnes, le Purosangue dépasse les 300 km/h, accélère de 0 à 200 km/h en 10,6 s et ne réclame que 129 m pour s’arrêter depuis cette vitesse. Autant le dire tout de suite, la production des quatre prochaines années a déjà été vendue…

Fiat

Il était temps pour la marque italienne de rafraîchir sa petite gamme. Ce sera chose faite l’an prochain avec l’apparition d’un petit modèle de segment B qui pourrait être une forme de réincarnation de la Punto.

Un petit SUV serait aussi dans les tuyaux, construit sur la base du Peugeot 2008, tandis que la petite Panda trouvera un successeur que l’on peut espérer aussi séduisant que le concept Centoventi datant de 2019.

Fisker

Assemblé chez Magna Steyr, en Autriche, le Fisker Ocean, SUV 100% électrique de 275 ch, devrait apparaître sur nos routes en début d’année prochaine. Il faudra compter près de 70 000 € pour acquérir un des premiers modèles, baptisés One et limités à 5 000 exemplaires.

Mais très vite, Fisker promet un modèle d’entrée de gamme à 41 900 €. À partir de 2024, Fisker ambitionne de lancer également la Pear, compacte électrique en dessous de 30 000 $.

Ford

La 7e génération de la Mustang sera la dernière de sa lignée, avec ses lignes très classiques et ses motorisations uniquement thermiques, dont seul le gros V8 atmosphérique sera importé en Europe après l’été prochain, en coupé et cabriolet.

Sous le nouveau label Dark Horse, la voilà encore plus radicale, et déclinée en versions de compétition, avec pour point d’orgue le retour au Mans.

Great Wall Motor

Outre la petite Ora Cat, le groupe GWM s’apprête aussi à lancer en Europe sa marque premium Wey, avec son grand SUV hybride rechargeable Coffee 01 (4,87 m), qui rappelle furieusement la DS 7.

Il est fort de deux moteurs électriques en complément de son 4 cylindres essence, pour une puissance totale de 476 ch, avec de belles performances à la clé. Il peut en outre rouler 140 km en tout électrique.

Honda

Le constructeur japonais prépare de nombreuses nouveautés électrifiées, comme le petit SUV e:NY1, attendu courant 2023 et semblant très (trop ?) proche visuellement du HR-V. Il cohabitera avec le SUV compact hybride ZR-V e:HEV, fort de 184 ch.

Le nouveau Honda CR-V, lui, sera proposé en versions hybride et hybride rechargeable. Une électrification tous azimuts pour la marque, sauf pour l’emblématique Civic Type R, dernière du genre, forte de ses 330 ch.

Hopium

Cocorico, l’Hopium Machina, sportive de 500 ch qui se nourrit à l’hydrogène et ne rejette par conséquent que de la vapeur d’eau, est une création 100% française.

Elle est présente au Mondial de l’automobile mais sa production ne débutera pas avant 2025. La Machina embarquera deux réservoirs de 10 kg d’hydrogène pour une autonomie totale de 10000 km.

Hyundai

En plein pic de créativité, Hyundai s’apprête à lancer sa spectaculaire berline sportive Ionic 6, tout-électrique. Elle peut proposer jusqu’à 614 km d’autonomie, en partie grâce à son excellent profil aérodynamique.

Ses performances sont assurées par deux moteurs cumulant 325 ch en haut de gamme, tandis que sa batterie sous 800 volts permet de repasser à 80% de charge en 18 minutes. Le Kona verra aussi arriver l’an prochain une nouvelle génération de sa formule gagnante de petit SUV multi-énergies.

Jeep

En quête de vertu, la marque 4×4 par excellence transforme sa gamme pour devenir 100% électrique, du moins de ce côté-ci de l’Atlantique.

Jeep Avenger

  • Tarif estimé : à partir de 40 000 €
  • Commercialisation : début 2023

Avec une gamme exclusivement électrique en Europe d’ici 2030, Jeep fait sa révolution et promet 4 nouveaux modèles zéro émissions d’ici 2025. L’offensive va commencer en Europe, avec le petit SUV urbain Avenger, fabriqué en Pologne et attendu dès le début 2023, fort de ses 400 km d’autonomie.

Cette “baby Jeep”, plus compacte que la Renegade, devrait se démarquer de ses cousines techniques comme l’Opel Mokka-e, avec des capacités de tout-chemin supérieures. Deux autres modèles tout-électriques sont dans les tuyaux, pensés quant à eux pour le marché américain, mais que nous aurons la possibilité d’acheter ici également.

Le Recon sera le premier à être lancé, ressemblant à un héritier à batteries du Wrangler. Il fera ses débuts au premier semestre 2024 en Amérique du Nord. Le second modèle est le Wagoneer S, SUV nettement positionné premium et fort d’une puissance de 600 ch (0 à 100 km/h en environ 3,5 s) pour une autonomie annoncée de 640 km.

Kia

Les derniers préparatifs ont lieu avant le lancement du grand SUV électrique 7 places de Kia, l’EV9 aux lignes très carrées, plutôt futuristes, que laissaient voir son concept annonciateur en 2021.

Il n’en reprendra pas les portes antagonistes, mais ce haut de gamme de la marque devrait assurer de belles performances en consommation comme en vitesse de recharge avec son architecture 800 volts.

Land Rover

Après la spectaculaire dernière génération du Range Rover, place au Range Sport. Des surfaces plus lisses, des détails rappelant le vaisseau amiral de la marque et un intérieur high-tech permettent de le distinguer.

Comme le Range Rover, il est proposé en version hybride rechargeable. Chez Land Rover, la nouvelle plateforme EMA, hautement électrifiable, pourrait débuter en 2024 avec les futurs Evoque et Discovery Sport.

Leapmotor

Avec l’arrivée à brève échéance de plusieurs concurrentes, la citadine électrique Dacia Spring va devoir partager ses plates-bandes. La menace prend forme dès à présent, avec la Leapmotor T03 en provenance directe de Chine.

3,62 m en longueur, 109 ch, 41,3 kWh pour la batterie de traction et 280 km d’autonomie, indique la fiche signalétique. Prix estimé : 26 000 € avant la déduction du bonus de 6 000 €. La Spring est moins chère, mais elle est moins puissante et elle va moins loin.

Lexus

Alors que le nouveau RX est lancé, la marque premium de Toyota s’orientera à l’avenir surtout sur ses modèles 100% électriques, à commencer par le SUV RZ 450e (4,80 m de longueur), remarqué pour son volant façon aviation et sa direction entièrement électronique.

Fort de 312 ch et pourvu d’une batterie de 71,4 kWh pour plus de 400 km d’autonomie, il sera lancé l’an prochain. Dans un second temps, un SUV plus imposant, une classique berline quatre portes et un coupé sportif devraient rejoindre la gamme de Lexus.

Lynk & Co

La marque du groupe Geely, dédiée à un mode de location sans engagement spécifique et avec la possibilité de partager son véhicule, tarde à enrichir son offre, aujourd’hui limitée au seul SUV hybride rechargeable logiquement appelé 01, sur la base du Volvo XC 40.

Lynk&Co travaille au développement des ouvertures de ses “clubs”, des lieux conviviaux destinés à accueillir ses clients, avec des visées sur Paris pour l’an prochain.

Maserati

La nouvelle GranTurismo marque l’arrivée avec sa version Folgore de la première motorisation électrique pour la marque de prestige de Stellantis. Forte d’environ 760 ch grâce à 3 moteurs à aimants permanents, elle est alimentée par une grosse batterie d’une capacité de 92,5 kWh, en forme de T pour s’intégrer à l’architecture du coupé.

Mais la nouvelle plate-forme permet aussi d’accueillir des moteurs thermiques pour les amateurs de belles mécaniques, avec un V6 3.0 biturbo de 490 ou 550 ch selon la version.

Mazda

Mazda CX-60

Le SUV japonais de 4,74 m inaugure le premier système hybride rechargeable de la marque, intégrant une plate-forme inédite. Il sera rejoint en début d’année par un étonnant gros 6 cylindres diesel

Mercedes

Dévoilé à Paris, mais pas au Mondial de l’automobile (!), le SUV extrapolé de la berline électrique EQE est sobrement baptisé EQE SUV. L’engin mesure 4,86 m, propose plusieurs niveaux de puissance (de 293 à 408 ch) et promet de parcourir entre 459 et 590 km sans recharger.

Pour en rester à la lettre “E”, l’EQE n’envoie pas à la retraite la Classe E, le break et même le cabriolet qui vont avec. La prochaine génération de ce modèle phare est en phase d’approche, et il faut s’attendre à une sévère épuration du côté de l’offre mécanique.

Du côté des Classes A et B, vient l’heure d’un discret restylage de mi-carrière, À bord, signalons l’apparition d’un nouveau volant et la disparition du pavé tactile placé entre les deux sièges. Le mobilier demeure inchangé, mais l’installation multimédia est modernisée.

Mini

Les Mini sont souvent assimilées à des karts. A raison. Leurs dessous seront électriques, sans attendre.

Mini Hatch 3 Portes

  • Tarif estimé : à partir de 29 000 €
  • Commercialisation : été 2023

Àfond sur la locomotion électrique, sans faire dans la demimesure et sans attendre la saint-glinglin. Tel est le mot d’ordre chez Mini, dont la prochaine Hatch (la trois portes canal historique) entrera dans la carrière avec un ensemble tout-électrique dans les entrailles.

Des motorisations thermiques, supposément hybridées, viendront dans un second temps, à en croire les bruits qui courent. Les versions qui en seront équipées se distingueront de leurs semblables mues à l’électricité sur le plan du style, cela semble acquis.

Puisque nous en parlons, précisons qu’il est ici question d’une nouvelle génération, et non pas d’un simple restylage. La voiture est refaite de A à Z, tout en restant fidèle à ses fondamentaux d’ordre esthétique.

Mini Aceman

  • Tarif estimé : à partir de 39 000 €
  • Commercialisation : fin 2023

En parallèle, le concept-car Aceman annonce un SUV 100% électrique en parfaite conformité avec le blason Mini. Comptez 4,05 m en longueur, pas plus. Autant dire que le modèle extrapolé de cette étude n’enverra pas à la retraite le Countryman, dont la nouvelle mouture apparaîtra fin 2023.

MG

Une chinoise électrique. Une de plus, direz-vous. Certes. À ceci près que la MG 4, c’est son nom, fait déjà parler d’elle en raison de son mirobolant ratio prix/puissance dans le segment des familiales compactes, tout type de locomotion confondu. Pensez donc.

22 500 € bonus déduit pour 170 ch, il y a matière à se poser des questions. Sur le fond, la MG 4 recourt à une solution monomoteur quelle que soit la harde libérée (204 ch, outre les 170 ch précités). Les roues arrière sont motrices.

Micro Mobility Systems

La Microlino tient Salon à Paris, et ce n’est pas seulement pour faire la pose. De fait, ce quadricycle emmené par un propulseur électrique de 17 ch est disponible à la vente en France, à des prix qui progressent de 14 990 à 20 990 €.

Avant la déduction du bonus de 900 €, utile précision. Trois batteries de traction sont proposées au choix, soit 6, 10,5 et 14 kWh. Comptez 90, 175 et 230 km pour les autonomies respectives.

Mitsubishi

Mitsubishi fait son marché chez Renault, aux rayons Clio et Captur. Cela posé, les clonages sont plus ou moins libres en fonction de la matrice choisie. La Colt fait sienne une apparence physique qui permet de la distinguer de la Clio, chose interdite à l’ASX sorti des côtes du Captur.

Dans son cas, le copier-coller frise la caricature. La Colt limite son offre moteur au module hybride non rechargeable de 145 ch et l’ASX récupère l’ensemble des motorisations accordées au Captur.

NamX

Pour résoudre le problème de distribution de l’hydrogène, NamX prévoir d’associer deux petites bonbonnes amovibles en plus du réservoir principal.

Le modèle sur lequel travaille cette entreprise française est un SUV de près de 5 m de long et 550 ch en transmission intégrale. Production prévue à partir de 2025.

Nissan

Nissan produira une Micra toutélectrique extrapolée de la future Renault 5, et le fait savoir en laissant circuler sur le Net des photos certes peu explicites. Suffisamment, en tout cas, pour s’apercevoir que la Micra “wattée” ne ressemblera en aucun cas à sa matrice.

Ça, ce n’est pas avant 2025. D’ici là, une refonte substantielle de l’actuelle mouture n’est pas à exclure, à en croire une persistante rumeur. Sur la base de la génération en cours de la Clio ? À voir…

Nio

Nio cible le haut du panier avec son ET7. Cette grande berline accueille un attelage électrique de 650 ch, trois packs de batteries au choix dont le plus capacitif pointe à 150 kWh et 800 km. Nio travaille surtout sur son réseau et la mise en place de stations d’échange de batterie en 5 minutes.

Le lancement débute dans 5 pays européens mais, pour la France, il faudra attendre a priori au plus tôt 2024, avec une nouvelle marque aux modèles moins premium…

Opel

Opel décline l’Astra et le Grandland sur le mode sport en leur accordant le complexe hybride rechargeable de 225 ch du groupe Stellantis. Nom de code : GSe. Pour la suite, la question est de savoir si le concept-car Manta restera sans lendemain.

Certes, un modèle électrique est dans les cartons, mais il ne devrait pas s’agir d’un coupé comme annoncé par l’étude citée. Tablez plutôt sur un SUV, nommé Monza selon toute probabilité.

Peugeot

Cela bouillonne dans les épuisettes de la marque au lion. Le champ des études est large, des motorisations inédites à la vedette du Mondial. La 408 pour la nommer.

Peugeot 3008 III

  • Tarif estimé : à partir de 36 000 €
  • Commercialisation : 2024

Cela vient de tomber sur nos téléscripteurs, à la date du 4 octobre. La paire 3008/5008 étrennera à brève échéance un inédit ensemble mécanique soutenu par l’hybridation légère à base de batterie 48 V, appelé à un brillant avenir dans le groupe Stellantis.

Au cœur du dispositif, donc, se tient le 3 cylindres 1.2 PureTech remanié en profondeur, porté à 136 ch et secondé par un électromoteur de 29 ch. Ce dernier intègre la boîte de vitesses. Une transmission pour le moins originale, à dire vrai, qui retient deux embrayages mais pas de rapports pré-sélectionnables.

Les explications techniques plus tard… Peugeot ne s’arrête pas en si bon chemin. Le complexe tout-électrique de 156 ch accordé à la 308 ne va pas tarder à prendre place sous le capot de l’e-208. Peugeot annonce 400 km d’autonomie, contre 362 km pour l’actuelle mouture de 130 ch appelée à disparaître.

Enfin, et même si les utilitaires n’entrent pas dans notre champ d’investigation, l’existence d’une variante du fourgon Expert nourrie à l’hydrogène mérite d’être mentionnée. Son prix : 116 000 € hors taxes…

Peugeot 408

  • Tarif estimé : à partir de 38 500 €
  • Commercialisation : imminente

Reste la 408, qui, puisqu’on en parle, déclinera à terme une version tout-électrique. C’est aujourd’hui acté. On sait tout de cette vedette du Mondial de l’automobile, hormis ses prix au moment où sont rédigées ces lignes. Rappelons l’essentiel, à savoir la difficulté de la ranger dans un case précise.

La 408 n’est ni une berline classique, ni un coupé cinq portes, ni un SUV, mais un peu de tout cela à la fois. Il est permis de la qualifier d’ovni, sachant que, par définition, un ovni a pour mission première d’alimenter la machine à fantasmes.

Nous n’irons pas jusqu’à dire que la 408 fait fantasmer, mais il y a de l’idée, avec en arrière-fond un accent premium prononcé. Rien de tonitruant sous le capot, en revanche, mais de l’éprouvé : deux hybrides rechargeables (180 et 225 ch) et un bloc essence de 130 ch, pour faire court.

Peugeot 508 Phase II

  • Tarif estimé : à partir de 41 000
  • Commercialisation : été 2023

Rendez-vous est pris pour les premiers essais. Les nouveautés Peugeot ne s’arrêteront pas à la porte du Mondial de l’auto. Avant la fin 2023, le constructeur devrait offrir un léger restylage à la 508 qui pourrait en profiter pour adopter quelques innovations mécaniques.

Pour Peugeot, le gros morceau reste le futur 3008 qui pourrait être dévoilé fin 2023 pour une commercialisation effective en 2024. Il reprendra la plate-forme EMP2-V3 (aujourd’hui STLA Medium) qui offre la possibilité d’une version 100% électrique.

Porsche

Pour Porsche, l’actualité brûlante a pour nom e-Macan (entre autres nouveautés attendues). Ce dernier n’est pas la variante électrique de l’actuelle mouture du Macan, convient-il de préciser, mais un modèle à part entière. Il n’a rien de commun, en clair, avec son semblable thermique, de ses lignes plus tendues à ses dimensions moins généreuses.

Profil sport affiché, dans tous les cas, en parfait accord avec ce qui s’active dans les entrailles. Comptez 500 ch libérés par un complexe bimoteur. C’est un minimum. Autre révélation attendue prochainement, la 911 Dakar avec une question : quelle est la hauteur de la garde au sol ?

Renault

Dessinée pour une clientèle qui n’a pas forcément connu la Renault 4 née dans les années 60, la 4Ever deviendra le petit SUV phare de la gamme en 2025. Un gamme qui va s’étoffer à vitesse grand V d’ici là.

Renault 4Ever Trophy

  • Tarif estimé : à partir de 25 000 €
  • Commercialisation : 2025

On va vous demander un petit effort : regardez bien ce show-car de la futur Renault 4 dans cette version Trophy et ne retenez que les parties de carrosserie de couleur gris clair. Vous imaginerez ainsi le prochain crossover 100% électrique de Renault.

Cette 4Ever de 2025 se situera légèrement au-dessus de la R5 (2024) avec 4,16 m de longueur, contre moins de 4 m à la R5. C’est officiel, dans la gamme future, ces deux nouvelles Renault électriques cohabiteront avec leurs cousines thermiques hybrides Clio et Captur.

De toute évidence, Renault a choisi une voie diamétralement opposée à celle de son concurrent français Stellantis. Si ce dernier propose des véhicules thermiques et 100% électriques avec des silhouettes identiques (Peugeot 208, 2008, 308, DS 3 ou Citroën C4), Renault veut attirer une clientèle vers le 100% électrique en lui proposant des véhicules 100% différents des Clio ou Captur.

Et joue ainsi sur l’émotion, avec des silhouettes évocatrices du passé. Sans pour autant être passéiste, comme le précise le directeur du design de la marque, Gilles Vidal : “Notre brief de départ pour ce projet 4Ever était un peu le même que pour la R5 : comment réactiver une icône de notre histoire qui a marqué la société, dans un objet électrique qui a du sens et se projette dans le futur ? »

« C’est un travail d’équilibre pour que l’on reconnaisse la morphologie de la voiture d’origine. On a beaucoup joué avec le graphisme, comme la troisième vitre latérale, la calandre ou encore les ailes avant qui enroulent les roues. Et puis il y a la ceinture de caisse qui entoure la totalité de la voiture, c’est typiquement la Renault 4! »

La 4Ever intègre logiquement l’univers des SUV du segment B, au côté des Captur ou 2008, voire de la Kia Niro un peu plus généreuse en longueur. L’aspect fonctionnel a été privilégié – on ne le découvrira qu’en 2025… – et sa partie technique sera identique à celle de la R5.

La R5 et la R4 reposent sur la plate-forme CMF-B EV, celle des versions thermiques des Clio et Captur transformée, grâce à 50% de pièces et de structure nouvelles, en soubassement 100% électrique. C’est moins coûteux que l’étude d’une plate-forme dédiée comme celle de la Mégane E-Tech.

On évoque pour les deux modèles R4 et R5 une motorisation de 100 kW (136 ch) et une autonomie de 400 km, sans doute en cycle urbain, le moins vorace pour une électrique. Les deux voitures seront produites à Douai et, contrairement à son aïeule, la 4Ever sera cette fois située au-dessus de la R5 et donc, plus chère. Si la R5 se situera aux alentours des 23000 €, on peut imaginer que la 4Ever tutoiera les 25000 €.

Si c’est bien le concept 4Ever qui attirera les projecteurs sur le stand Renault, d’autres nouveautés pointeront le bout de leur capot. Outre le showcar R5 Turbo 3E, que nous avons déjà présenté dans notre dernier numéro, le constructeur lancera officiellement son nouveau Kangoo 100% électrique de 120 ch, avec une batterie de 45 kWh.

Le tout offre une autonomie de 285 km. Les prestations sont conservées : 850 dm3 de coffre, 3 sièges de même largeur en rang 2 avec l’apparition de la banquette coulissante sur le Kangoo Van E-Tech électrique. En 2023, Clio et Captur vont bénéficier d’une remise à niveau esthétique (bouclier avant à la mode Mégane E-Tech) et technique (arrivée du 1.2 TCe 3 cylindres).

Le Captur conservera ses versions hybride non rechargeable de 145 ch et hybride rechargeable de 160 ch. À noter que ces deux modèles seront renouvelés en 2026, au moment où les R4 et R5 stabiliseront leur production. Les futures Clio et Captur de 2026 perdureront jusqu’en 2033, le temps de s’assurer que les R4-R5 évolueront au même niveau de volume que leurs sœurs thermiques.

En revanche, la Zoe laissera place à la R5 électrique. À peine commercialisé (de 33400 à 44900 €), l’Austral se prépare à révéler au printemps prochain sa version longue (4,70 m) dotée de trois rangées de sièges afin d’embarquer jusqu’à 7 personnes.

Peu de modifications de design, en dehors d’un allongement du porte-à-faux arrière et de l’empattement impliquant l’agrandissement de la troisième vitre latérale. Elle pourrait prendre l’appellation…Espace. Plus incertain bien que disposant de son propre code de projet (DHN), le coupé 5 portes au pavillon fuyant et dynamique devrait apparaître en 2024.

Renault Scénic e-Tech

  • Tarif estimé : à partir de 46 000
  • Commercialisation : fin 2023 – début 2024

Quant au futur Scénic, il va falloir patienter jusqu’à fin 2023 pour en apprécier les lignes définitives, même si le concept-car Scénic Vision se targue d’être très proche du design de la voiture de série. Oubliez l’intérieur conceptuel programmé au mieux pour 2028 ainsi que sa chaîne de traction à hydrogène (au mieux en 2030…).

Le “vrai” Scénic reposera sur la plate-forme de la Mégane E-Tech avec un empattement allongé à 2,83 m contre 2,68 m à la berline, et il empruntera à cette dernière la chaîne de traction avec, au choix, deux machines électriques de 130 et 220 ch et deux packs de batteries de 40 et 60 kWh.

À moins que Renault ne simplifie sa gamme avec la seule batterie de 60 kWh. Il est vrai que le Scénic, 100% électrique, devra cohabiter avec le nouvel Austral (thermique hybride) et ses différentes silhouettes (longue 7 places et coupé).

À noter que le Scénic E-Tech ne devrait pas faire appel à trois sièges indépendants à l’arrière comme la première génération de 1996. Mais son habitacle sera bien plus généreux au second rang que celui de la Mégane E-Tech.

Comme la berline, le Scénic E-Tech sera produite à Douai, un site né en 1975 pour accueillir moins d’un an plus tard, la… Renault 14. Quand on vous dit que l’automobile est en pleine mutation !

Seres

Après le Seres 3 en vente au prix de 27 990 € en entrée de gamme, bonus déduit, vient le Seres 5. Un SUV, là encore, rangé dans la classe au-dessus (4,70 m en longueur, contre 4,39 m pour le petit frère). Du genre costaud, à considérer les 347 ch libérés par la solution monomoteur, laquelle entraîne les roues avant.

Du genre “premium XXL”, également. L’écran central de 17 pouces posé à la verticale et le cuir tout-partout en font foi. 60000 € au bas mot pour cet engin venu de Chine.

Volkswagen

Vers le tout-électrique, certes, mais à petits pas. Pour l’année à venir, Volkswagen (voici son calendrier de nouveaux modèles) accorde la priorité aux modèles nourris aux énergies fossiles.

Volkswagen ID.7

  • Tarif estimé : à partir de 70 000 €
  • Commercialisation : été 2023

Pour contredire ce que vous venez de lire en préambule, 2023 sera chez Volkswagen l’année de l’ID.7. À savoir une berline familiale en bonne et due forme mue exclusivement à l’électricité. On la dit plus imposante (pas loin de 5 m en longueur) que la Passat, qu’elle envoie au musée.

Reste à connaître sa fiche signalétique dans le détail, sachant qu’il faut s’attendre à du lourd. 600 km d’autonomie, entendons-nous ici et là… L’appellation Passat, pour autant, ne rentre pas dans les livres d’histoire.

Volkswagen abandonne la berline mais pas le break SW, qui rempile après avoir troqué sa plate-forme contre celle du Skoda Superb Combi. Pour faire simple, la nouvelle mouture occupe plus de place au sol que sa devancière, avec pour effet collatéral un coffre plus volumineux, supposons-nous.

L’électricité viendra en soutien aux blocs thermiques enrôlés, diesels inclus, sous diverses formes. Même remarque en ce qui concerne la Golf, dont le restylage de mi-carrière ne saurait tarder. Dans son cas, les diesels semblent condamnés à disparaître.

Volkswagen Tiguan

  • Tarif estimé : à partir de 39 000 €
  • Commercialisation : début 2023

Le SUV Tiguan, de son côté, devrait garder les  siens (notez le conditionnel). Sans aller jusqu’à parler d’une nouvelle génération, l’engin subit une refonte technique substantielle.

Il étrenne la nouvelle formule du 4 cylindres 1.5 TSI de 150 ch, alias Evo2, laquelle s’adapte à toutes les formes d’assistance électrique connues à ce jour. Commercialisation dans les mois qui viennent.

Volvo

Un malabar en bout de chaîne et un SUV urbain à l’autre extrémité… Actualité chargée pour Volvo, qui ne jure que par la locomotion électrique.

Volvo EX90

  • Tarif estimé : à partir de 95 000 €
  • Commercialisation : début 2023

Cela ne va pas tarder. Volvo dévoilera début novembre l’EX90, un SUV tout-électrique du genre maoussecostaud qui, en théorie, remplace l’actuel XC90. En théorie, car ledit XC90 devrait continuer son petit bonhomme de chemin pendant un certain temps encore, après une sévère remise à niveau.

Les motorisations thermiques hybridées sous diverses formes seront toutefois maintenues en activité… C’est le principe. Pour en revenir à l’EX90, et comme à son habitude, Volvo se garde bien de révéler la base technique du nouvel arrivant avant l’heure. Tout juste est-il question d’une autonomie de 1000 km, pas moins, ce qui donne matière à réflexion.

Le constructeur, en revanche, communique à tout-va sur le haut niveau de sécurité qu’offre le véhicule, bardé de lidars, de capteurs, de caméras et autres bidules du même genre. Connecté “à mort”, par ailleurs, permettez-nous l’expression. OK, c’est noté.

À l’autre bout de la gamme, arrive enfin ce qui faisait défaut depuis la nuit des temps. Un SUV plus petit que le XC40 (4,43 m en longueur quant à lui), à ranger dans la catégorie des urbains, par là même. Nom de code provisoire : XC20.

De fait, l’appellation XC30 n’est pas à exclure. L’engin repose sur une plate-forme modulaire mise à disposition par le groupe chinois Geely, propriétaire de Volvo. Exclusivement dédiée à la locomotion électrique, faut-il le préciser… La suite au prochain épisode.

Skoda

Skoda mise gros sur le tout-électrique, comme annoncé par le concept-car Vision 7S. Trois modèles de cette nature verront le jour à moyen terme, mais en attendant, il faut faire avec l’existant.

À commencer par le SUV urbain Kamiq, appelé à subir un restylage conséquent dans le courant de l’année 2023. Skoda réserve le même sort à la Superb. Au Superb, en fait… car la berline ne survivra pas à l’opération, et, ce faisant, la gamme se réduira au seul break.

Smart

C’est fait. La Smart #1 est disponible à la vente en France, à partir de 39 990 € avant la déduction du bonus de 6 000 €. Comme l’indique le dossard “n° 1”, cette co-production entre Mercedes et le groupe chinois Geely fait table rase du passé, réduit au “n° 0”.

En toute logique, il y aura une “n° 2”, présentée sous la forme d’une berline proche de la Classe A par son gabarit. Possible commercialisation fin 2023.

Suzuki

Suzuki a des projets plein ses cartons, qui se concrétiseront pour la plupart à moyen terme. Citons deux véhicules urbains tout-électriques, dont un SUV, et la version allongée du tout-terrain Jimny (pas sûr que nous la verrons chez nous, hélas).

Dans l’immédiat, Suzuki serre les boulons de la quatrième génération de sa citadine Swift, hybridée en mode léger quel que soit le moteur retenu. À ce chapitre, il y aura du nouveau. La Swift Sport est maintenue au programme.

Tesla

Bien sûr, il y a le pick-up Cybertruck. Sauf contrordre, cet objet roulant non identifié débarquera un jour en Europe en petite formation. D’ici là, reste l’Arlésienne. Celle qu’on attend toujours Celle qui fait défaut dans la gamme Tesla.

Celle que l’on dit accessible au commun des mortels au vu de ses prix annoncés serrés (pour une Tesla). La berline compacte Model C, pour la nommer. Après maints reports, une entrée en production à la fin l’année 2023 redevient à l’ordre du jour.

Toyota

Toyota a toujours une casserole sur le feu. Plusieurs, en fait, à ce jour. Vient en premier lieu la seconde génération du SUV C-HR, en phase terminale d’essai. Outre les motorisations hybrides rechargeables attendues, sans surprise, le C-HR fera sien un ensemble mécanique tout-électrique.

C’est nouveau en ce qui le concerne. La prochaine mouture de la Prius est elle aussi dans les startingblocks. On la dit moins baroque que sa devancière sur le plan du style… Le SUV Corolla Cross, enfin, viendra concurrencer le Renault Austral plus tard dans l’année 2023.

Vinfast

Après les VF8 et VF9, commercialisés depuis quelques semaines en Europe, VinFast s’apprête à dévoiler deux autres modèles 100% électriques, les VF6 (SUV urbain) et VF7 (SUV compact), dessinés avec Torino Design. Le constructeur vietnamien compte couvrir l’ensemble des catégories à très court terme.

Zeekr

Zeekr est une marque du groupe chinois Geely profilée “premium +++”. Son premier modèle, baptisé 001, présente une troublante ressemblance avec le break de chasse Porsche Taycan Sport Turismo.

L’ensemble mécanique électrique retenu est dans le ton : 545 ch délivrés par deux propulseurs et batterie de 100 kWh, autonomie annoncée autour de 800 km. Prix attendus en rapport avec la carte de visite.

Retrouvez notre dossier sur les nouveautés auto 2022-2023 dans l’Auto-Journal n°1119 du 20/10/2022.

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Nouveautés auto 2022-2023 : tous les nouveaux modèles de A à Z

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