Avatar : les 10 grandes inspirations du film (et pourquoi c’est un faux débat)

Pocahontas, Danse avec les loups, Aquablue, Miyazaki… Avatar de James Cameron est-il pompé sur des classiques de littérature, BD et cinéma ? Et est-ce que c’est vraiment un problème ?

Alors que le monde s’apprête à couler sous le raz-de-marée Avatar 2 : La Voie de l’eau, et compter les milliards au box-office que le nouveau James Cameron va encaisser, le premier Avatar sorti en 2009 reste une source inépuisable de débats. Parmi eux : la sempiternelle question des inspirations-plagiats derrière Pandora et les Na’Vis.

Il y a l’inévitable question d’AvatarPocahontas, mais pas seulement. Danse avec les loups, Miyazaki, TarzanLes Schtroumpfs, Edgar Rice Burroughs, et quantités de livres et BD comme Aquablue, Midworld, The Winds of Altair, L’Incident JesusAvatar a été comparé à tout, et parfois n’importe quoi.

Il est donc temps de faire un tour d’horizon de tout ça, avec 10 grandes inspirations d’Avatar. Le peuple Ecran Large l’a demandé, et l’équipe s’est exécutée.

 

 

DANSE avec les loups

Avec son histoire centrée sur un peuple indigène menacée par des colons, Avatar reste indissociable du western et de ses carcans narratifs, quand bien même le film de James Cameron se déroule dans le futur et un cadre de science-fiction. Parmi les influences les plus évidentes, il y a Danse avec les loups, sorti en 1990 et réalisé par Kevin Costner. Mais au-delà du fait que le film raconte comment un Américain blanc s’intègre à la culture amérindienne qu’il combattait par amour (ce qui peut aussi s’appliquer au très beau La Flèche Brisée), la véritable similitude entre les deux films est le point de départ et d’arrivée de leur protagoniste respectif.

Comme Jake Sully (Sam Worthington), John Dunbar (Kevin Costner) est un soldat blessé par la guerre, présenté comme un être brisé, amer et abandonné par son propre camp. Tous les deux sont en perdition par manque de soutien et de reconnaissance après leurs faits d’armes. Ils errent dans leur propre existence et n’accordent plus d’importance à leur vie, qu’ils pensent même à abréger. Finalement, ces deux hommes sans attache se greffent à un peuple auprès duquel ils retrouvent une forme de paix. Dans un processus d’apprentissage et de remodelage, ils s’ouvrent à un nouveau langage, de nouvelles croyances et coutumes, et apprivoisent la faune sauvage pour se lier à elle.

Que ce soit auprès des Sioux ou des Na’Vi, l’appropriation de cette culture et le rejet de leur société est une renaissance symbolique, une réincarnation après une mort métaphorique (confère la fin d’Avatar et le réveil de Jake dans son nouveau corps). 

 

Le white savior, tout un genre

 

POCAHONTAS (et donc, le nouveau monde)

C’est l’histoire d’un militaire qui débarque dans un nouveau monde pour y piquer un matériau précieux, s’éprend de la fille du roi indigène déjà promise à un autre, découvre la beauté de la nature, et tente de faire la médiation entre son peuple envahisseur et celui de sa dulcinée. La comparaison avec Pocahontas est inévitable, et c’est pour ça qu’on l’entend à peu près une fois par semaine depuis 2009 (sauf quand c’est Le Nouveau Monde de Terrence Malick).

Mais la comparaison a aussi ses limites. James Cameron a repris une structure certes très classique, mais raconte toute autre chose. Que ce soit avec le personnage de Jake Sully, le discours écolo ou plus largement le rapport à l’Autre, Avatar développe un point de vue relativement loin de Pocahontas.

Si vous avez encore un doute : on explique tout dans cette vidéo.

 

 

AQUABLUE

Parmi les inspirations d’Avatar, il y en a une où les similitudes narratives et esthétiques sont tellement nombreuses que certaines osent parler de plagiat : la BD Aquablue de Thierry Cailleteau et Olivier Vatine. Les premiers tomes sont sortis à la fin des années 80 et ont développé des prémices similaires à celui du film de Cameron. En bref, suite à un crash de vaisseau, le jeune humain Nao est recueilli par les indigènes (bleus !) de la planète qui donne son nom à la bande-dessinée.

Tout le monde vit d’amour et d’eau fraîche (littéralement) jusqu’à l’arrivée d’autres humains venus créer un complexe industriel pour récolter les ressources de la planète. Ça vous rappelle quelque chose ? En tout cas, si Avatar a développé un propos hautement écologiste et anti-consumériste, Aquablue était déjà sur le terrain bien avant le film. De la même manière, l’impatience des humains engendre rapidement une escalade de la violence, jusqu’à une guerre inévitable.

Pour autant, ce serait oublier qu’Avatar, et par extension Aquablue, se reposent tous deux sur une structure narrative archétypale, où le parcours du héros est lié au fait de devoir choisir un camp entre son espèce et ceux qui l’ont réellement élevée (ou aidé à s’épanouir). Sur ce point, Nao devient progressivement une sorte d’élu (en plus de tomber amoureux de la fille du Chef des indigènes), ce qui n’est pas sans rappeler l’évolution de Paul Atréides dans les romans Dune. Dès lors, on peut se demander si Avatar est moins une copie d’Aquablue qu’une synthèse parfaitement ramassée de nombreuses inspirations science-fictionnelles.

 

Avatar : photo AquablueJames Cameron pris par la main ?

 

Les Schtroumpfs

“Viens au pays des Schtroumpfs, des petits êtres bleus / Viens au pays des Schtroumpfs, où tout est merveilleux”. À l’écoute de ce générique, pas besoin d’être complotiste pour voir que James Cameron a honteusement repompé la bande-dessinée de Peyo. Si le public a souvent critiqué le personnage de méchant caricatural incarné par Stephen Lang, c’est au final parce qu’il n’est qu’une copie de Gargamel, ce sorcier disgracieux qui ne souhaite que détruire l’habitat naturel des Schtroumpfs et en faire des esclaves.

On remarquera aussi qu’Avatar présente une certaine hiérarchie dans la civilisation Na’vi, au même titre que celle des petits êtres bleus, où chacun possède son rôle. Mais surtout, comment ne pas parler de la Schtroumpfette, cette création de Gargamel pensée pour rendre fous les Schtroumpfs. Cameron a cru nous avoir en inversant juste les sexes, mais Jake Sully est bien la Schtroumpfette d’Avatar, à partir du moment où il accapare un corps artificiel de Na’vi et qu’il vient dragouiller les autochtones.

Dans une interview exclusive avec le réalisateur, Ecran Large a réussi à lui tirer les vers du nez, même si l’auteur refuse de parler de plagiat : “C’est vrai que les Na’vis sont bleus en hommage aux Schtroumpfs. Depuis ma tendre enfance, je suis un grand fan de cette bande-dessinée. Quand on y réfléchit, elle est très en avance sur son temps. Ce peuple opprimé métaphorise un appel à la résistance”.

 

Les Schtroumpfs : photoFanfare de Na’vis

 

John Carter

Avant d’être John Carter le méga-flop de Disney, c’était John Carter le héros imaginé par l’écrivain Edgar Rice Burroughs en 1912. Il est au centre du Cycle de Mars, composé de 11 histoires publiées jusque dans les années 60. Autant dire qu’en un bon siècle, cette saga a inspiré bon nombre d’autres universStar Wars, Buck Rogers, Flash Gordon et compagnie peuvent lui dire merci. C’est aussi pour ça que le film Disney semblait si ringard en 2012, bien malgré lui. Mais c’est une autre histoire.

James Cameron n’a jamais caché cette inspiration, et l’a répété pendant la promo d’Avatar. En 2009, il expliquait à The New Yorker : “Avec Avatar, je me suis dit que je voulais faire un film classique d’aventure avec un mec, quelque chose dans le style d’Edgar Rice Burrough, comme John Carter of Mars : un soldat va sur Mars“. C’est le point commun le plus évident : transporter un héros sur une autre planète, au milieu d’une guerre qui le dépasse, et où il va devoir assumer un rôle un peu malgré lui. John Carter, Jake Sully : même combat contre l’oppression dans les étoiles.

 

John Carter : Photo Taylor KitschPectoraux of Mars

 

Jake Sully, comme John Carter et tant de héros de récits d’aventures, est le prototype du white savior : un homme blanc qui vient en aide à des personnages d’une autre ethnie/origine/planète, tel le messie tombé du ciel. Là encore, c’est une ficelle très classique, donc la comparaison va bien au-delà de Burroughs et Cameron.

Autre point commun assez ordinaire : le personnage féminin. Dans le Cycle de Mars, Dejah est littéralement une princesse. Dans Avatar, Neytiri fait figure de princesse en tant que fille du chef du clan Omaticaya. Le héros tombe ainsi sous le charme de LA femme la plus importante politiquement, promise à un autre pour assurer le maintien de l’ordre en place (Dejah doit épouser Sab Than de Zodanga, Neytiri doit épouser Tsu’tey).

Les points communs sont là, mais ce sont en réalité des grosses ficelles ultra-banalisées après des décennies de récits inspirés/calqués les uns sur les autres. Quand James Cameron cite Burroughs comme inspiration pour Avatar, c’est comme s’il se référait au Héros aux mille et un visages de Joseph Campbell pour rappeler à quel point il aime cette structure classique. Mais tant que ça permet de rappeler à quel point le Cycle de Mars est important et que le film John Carter a en grande partie été rejeté pour les mauvaises raisons, on fait avec.

 

Avatar : photo, Sam WorthingtonCe rêve bleu

 

Tarzan

Si James Cameron a cité les romans d’aventures de l’auteur américain Edgar Rice Burroughs comme source d’inspiration majeure et que le personnage de John Carter et le Cycle de Mars restent les principales influences du cinéaste, il ne faut pas négliger l’incidence qu’a pu avoir une autre création culte du romancier : Tarzan. Cet autre mastodonte de la culture populaire est intéressant à rapprocher d’Avatar parce que, là encore, il correspond au cheminement intérieur du soldat de Sam Worthington. 

Comme Jake Sully qui s’est retrouvé sur Pandora à la suite d’un hasard malheureux et d’un concours de circonstances, John Clayton II (le véritable nom de Tarzan) est un lord anglais de naissance qui s’est retrouvé propulsé dans un environnement éloigné, voire opposé, au sien, et n’était pas tellement destiné à vivre dans les arbres et à combattre des gorilles torse nu. On imagine d’ailleurs que dans Avatar 2, le fils humain adoptif et “enfant sauvage” de Jake et Neytiri poussera un peu plus la comparaison.

Tarzan gagne également le respect de ses congénères d’adoption en prouvant sa force physique et sa bravoure, de la même façon que Jake Sully se fait une place au sein des Omaticayas en domptant son ikran (les espèces de ptérodactyles extraterrestres), puis en volant sur Toruk, créant ainsi une légende à son nom.

 

Tarzan : photoPour rester du côté de Disney

HAYAO MIYAZAKI

Vu les gros sabots qu’a enfilés James Cameron, il est difficile de passer à côté du message écologiste d’Avatar.  Le propos manque peut-être de finesse par endroits, mais a le mérite d’être tenu à une époque où les enjeux environnementaux n’étaient pas aussi présents, du moins du côté de l’Occident. Au Japon, le cinéaste Hayao Miyazaki a été presque visionnaire sur le sujet avec une filmographie particulièrement engagée dans la protection de l’environnement et des films qui questionnent la place et le rôle de l’homme (et de la femme, omniprésente dans son oeuvre) sur Terre et son rapport, antagoniste ou non, à la Nature. 

Mais plus que d’asséner un discours terre à terre et moralisateur à son public, Miyazaki donne toujours une dimension épique et sacrée à ses récits pour mieux souligner ses enjeux, notamment dans Nausicaä de la vallée du vent et Princesse Mononoké. Comme Ewya qui vit à travers la faune et la flore de Pandora, le Fukai dans Nausicaä est perçu par les humains comme une jungle toxique (qui s’avère au contraire dépolluante) qui grandit et s’étend comme un être vivant et indomptable.

Dans Princesse Mononoké, la forêt est également traitée comme une entité vivante et même une divinité initialement pacifique qui reprend ses droits et se soulève face à l’exploitation de ses sols et ressources par les êtres humains. Et comme dans Avatar, le dénouement est optimiste, voire utopiste et candide avec le début d’une nouvelle symbiose entre l’Homme et la Nature. 

 

Princesse Mononoké : photoLa fureur du divin 

 

ROMÉO et JULIETTE (ET DONC, titanic)

Avatar est un énorme morceau d’action offrant une réflexion percutante sur l’environnement et une dénonciation acide du colonialisme-impérialisme, mais derrière ce gros spectacle, se cache aussi et surtout une grande histoire d’amour. Une relation amoureuse tragique entre Jake Sully, un humain, et Neytiri, une Na’Vi qui n’est pas sans rappeler le mètre étalon des amours impossibles : Roméo et Juliette de William Shakespeare.

Ainsi, Jake et Neytiri, s’ils viennent de deux mondes opposés, parviennent à se comprendre et se connecter d’un amour profond et sincère, dépassant leur différence. Leur amour déclenche malheureusement des conflits d’autant plus virulents entre leurs deux espèces obligeant cette fois, non pas leurs morts mutuels, mais l’un des deux partis (Jake Sully) à abandonner son espèce pour protéger celle de son coeur. Une histoire d’amour finalement assez classique puisque la pièce de Shakespeare a influencé la plupart des romances impossibles hollywoodiennes (et pas uniquement).

 

Avatar : Photo“L’amour, l’amour, l’amour… Dont on parle toujours”

 

D’ailleurs, James Cameron s’en était déjà emparé dans son film précédent : Titanic. Il paraît d’ailleurs que c’est de cette manière qu’il avait pitché le film au producteur : “C’est Roméo et Juliette sur un bateau”. Cette fois, il ne s’agissait évidemment pas d’espèces différentes, mais simplement de classes sociales et finalement, malgré le choix d’amour de Rose, Jack mourrait glacé dans les abysses de l’Océan Atlantique. Tout ça pour dire que Avatar a donc non seulement été influencé par Romeo et Juliette, mais également Titanic dans sa façon de revisiter le mythe.

Et ce ne serait pas étonnant que cette histoire d’amour impossible continue à infuser les suites sur Pandora, notamment dans Avatar 2 avec une possible romance entre un.e des ados de Jake et Neityri (des “Na’vis de la jungle”) et un.e ado des Na’Vis de l’eau. Cela pourrait ainsi provoquer une autre variation de l’histoire, et potentiellement des dissensions entre les deux espèces Na’Vis avant qu’elles soient obligées de s’unir pour affronter leur véritable ennemi commun : les humains.

 

Avatar : La Voie de l'eau : photo Sam Worthington, Kate Winslet, Cliff CurtisDe nouvelles tensions à cause de l’amour ?

 

ALIENS OF THE DEEP

James Cameron a depuis toujours été fasciné par les fonds marins, mais il a particulièrement développé cette passion après le tournage de Titanic, où il a eu l’opportunité de filmer lui-même l’épave du navire au milieu de l’Atlantique. Comme il s’est ensuite imposé en “roi du monde” du box-office, il a lancé un paquet d’expéditions en se mettant en avant comme un pionnier et un aventurier. Certes, c’est un peu paternaliste et égocentrique, mais on peut y voir la façon dont Cameron perçoit également son métier de cinéaste.

En tout cas, le bonhomme n’a pas hésité à documenter certaines de ses virées dans les profondeurs dans le passionnant documentaire Aliens of the Deep. D’une part, il s’agit de l’une des premières expérimentations du réalisateur avec la 3D (après l’attraction Terminator 2) et avec le format IMAX, soit un beau brouillon qu’il transcendera avec Avatar. Et d’autre part, Aliens of the Deep s’intéresse à la manière dont des écosystèmes peuvent se développer sur Terre sans l’aide du soleil. À partir de là, le film étudie la beauté d’une chaîne alimentaire et d’une harmonie de la Nature, exactement comme avec le traitement holiste de Pandora.

D’ailleurs, le film va même plus loin, en comparant ces explorations sous-marines au potentiel d’expéditions dans l’espace (jusqu’à introduire la lune Callisto dans un plan quasi-similaire à l’arrivée sur Pandora au début d’Avatar). En mixant ainsi science et science-fiction, Cameron fait appel au rêve d’un ailleurs, jusqu’à imaginer des créatures des océans qui l’ont sans doute inspiré pour La Voie de l’eau.

 

Aliens of the Deep : photo, James Cameron“Et… action !”

 

…. ET LES 3/4 DES LIVRES DE SF

“Mon inspiration, c’est absolument chaque livre de science-fiction que j’ai lu quand j’étais gamin. Et quelques-uns qui n’étaient pas de la science-fiction”. C’était en 2007, chez Entertainment Weekly, en pleine promo d’Avatar. Et James Cameron avait tout dit de la montagne d’inspirations assumées pour créer Pandora, les Na’vis et compagnie.

James Cameron aurait-il pu écrire et imaginer Avatar s’il n’avait pas bouffé autant de récits de SF ? Probablement pas. Est-ce un problème ? Certainement pas. Posez la question à Brian De Palma ou Quentin Tarantino : créer sur les créations des autres n’est ni une insulte ni un frein. C’est même le principal moteur de certains genres, qui se construisent/déconstruisent/reconstruisent sur les cadavres des précédents films (au hasard, le film d’horreur).

Bien sûr, tout le monde aime le jeu des comparaisons, surtout quand il permet de redonner un peu de lumière à des œuvres oubliées (et étaler une culture moins mainstream). Avatar est ainsi un boulevard pour dépoussiérer des livres et artistes méconnus ou oubliés.

 

Avatar : photoNature vs armures

 

Une planète nommée Pandora ? C’est L’Incident Jesus (1979) de Frank Herbert et Bill Ransom, où la conscience collective des espèces vivantes alien s’appelle Avata (sans R), et permet l’upload des gens pour l’immortalité. 

Une histoire de grand arbre sacré, d’un peuple connecté à l’esprit de la nature, et de méchants militaires ? C’est L’Ascension de l’arbre (1959) de Robert F. Young, Le nom du monde est forêt (1972) d’Ursula K. Le Guin, ou encore Midworld (1975) d’Alan Dean Foster.

Un héros paralysé qui se connecte à un autre corps, pour explorer une planète sauvage et y trouver sa place ? C’est Call Me Joe (1957) de Poul Anderson, et Manta’s Gift (2002) de Timothy Zahn.

Des humains qui se projettent dans des avatars pour explorer une planète inhospitalière ? C’est Desertion (1944) de Clifford Simak et The Winds of Altair (1983) de Ben Bova, ou même la série des Green Star de Lin Carter, où il est question de projeter son âme sur une autre planète où le peuple utilise des créatures volantes géantes.

 

Avatar : photoQuelques inspirations évidentes (?)

 

La liste pourrait s’allonger pendant encore des heures (nul doute qu’on récoltera un paquet de “vous avez oublié tel livre !!!!” en commentaire). Quand Avatar est sorti, tout le monde est naturellement sorti du bois pour parler des points communs. Y compris les auteurs eux-mêmes, notamment l’écrivain Kevin J. Anderson qui avait tweeté que James Cameron avait certainement lu sa saga des Sept Soleils.

Avatar pourrait donc être vu comme un best of du genre, qui rassemble tout un tas d’idées, archétypes et motifs classiques, exploités et surexploités depuis des décennies.

 

Avatar : photoVariation du machin volant que la SF adore

 

Mais si quelqu’un peut compter le nombre d’histoires de SF qui tournent autour de l’exploration d’une planète hostile, d’une civilisation locale connectée à la nature, d’une machine militaire malfaisante, d’une espèce humaine pourrie jusqu’à la moelle, et d’une connexion magique-amoureuse avec le peuple alien, on veut bien avoir un compte-rendu exhaustif. Sinon, autant assumer la simple évidence : ces motifs sont quasiment des clichés, dont plus personne ne peut réellement se revendiquer.

Avatar peut donc être accusé de beaucoup de choses (simplicité, pureté, efficacité, flemme… à vous de voir), mais une chose semble à peu près certaine : James Cameron n’est ni le premier ni le dernier à avoir puisé des idées dans l’imaginaire des artistes passés avant lui pour les réactualiser, les mélanger et finalement les recréer. C’est peut-être même l’une des raisons pour lesquelles Avatar a si bien marché, sur un si large public, en ratissant aussi large et en existant sur une montagne de récits et idées éprouvées.

Rendez-vous dans un siècle pour voir si la SF du futur aura renouvelé ses outils, ou si elle continuera à jouer avec les mêmes.

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Avatar : les 10 grandes inspirations du film (et pourquoi c’est un faux débat)

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