The Chant en test : clone de Resident Evil ou garant de l’horreur ? – Essonne Info

Une île tranquille, des gens sympathiques et une séance de méditation après laquelle tout part en vrille. Nous vous dévoilons dans notre test les horreurs qui se cachent dans le jeu The Chant.

Vancouver, Canada – Dans The Chant, nous ne sommes pas confrontés à des zombies ou à des démons, mais à des êtres parasites d’une autre dimension qui se nourrissent d’énergie négative. Outre des moments de choc occasionnels et un cadre psychologique sombre, le titre du développeur canadien Brass Token veut marquer des points avec une action massive, de nombreux puzzles, des éléments d’exploration, du crafting et bien sûr des pouvoirs surnaturels. Pour savoir si ce mélange est convaincant, consultez notre test.

Titre du jeu : Le Chant
Date de sortie:NTous les jours 3 novembre 2022
Genre : Horreur, Action, Aventure
Plateformes : Xbox Series, PlayStation 5, PC
Développeur : Jeton en cuivre
Éditeur : Plaion

Test de The Chant : à la recherche de ses propres démons

Dans The Chant, nous nous glissons dans le rôle d’une jeune femme, Jess, qui est quelque peu affectée émotionnellement. Après tout, elle est hantée par un traumatisme de son passé et n’arrive pas à trouver le repos. Une amie finit par convaincre Jess de se rendre sur l’île de Glory Island, où une sorte de thérapie de groupe devrait l’aider à surmonter son passé. Mais le fait que les membres du petit groupe sur l’île se promènent tous pieds nus et vêtus de lin blanc, croient aux énergies cristallines et suivent un gourou, aurait dû être un premier avertissement pour Jess.

Mais finalement, dans the Chant, tout se passe autrement que ce que l’on aurait pu imaginer. Nous ne nous trouvons pas dans les griffes d’une secte maléfique, mais ces mêmes cristaux ouvrent soudain un portail vers une autre dimension dans le cadre d’un rituel de méditation du soir. Dans celle-ci se cachent des êtres qui se nourrissent d’énergie humaine négative. Et ce qui doit arriver arrive : l’île est bientôt envahie par d’innombrables créatures obscures et notre petit groupe d’entraide se retrouve bientôt en danger de mort.

The Chant : Un potentiel gâché par de piètres éléments d’horreur

Après l’échec du rituel, le chaos règne. C’est désormais à nous de rassembler le groupe. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire, car les autres participants cachent eux-mêmes des cicatrices du passé, ce que les êtres interdimensionnels ne manquent pas d’exploiter.

Par exemple, les insulaires se voient montrer des choses qui ne sont pas réelles et nous sommes obligés de libérer nos nouveaux amis des griffes des créatures sombres – mais surtout, nous avons besoin de leurs cristaux pour terminer le rituel et mettre fin à l’horreur.

Au cours du jeu, nous explorons chaque recoin de l’île ramifiée. De nombreuses créatures se cachent dans un mystérieux brouillard interdimensionnel, d’autres nous traquent en dehors de celui-ci. Mais si vous vous attendez à un jeu d’horreur exceptionnel, vous serez amèrement déçu.

The Chant se situe plutôt dans le domaine des jeux d’action-aventure classiques avec des éléments d’horreur, car le titre n’est pratiquement jamais effrayant. Les moments de jump-scare occasionnels sont encore les plus efficaces. En revanche, les voix dans le brouillard, censées toucher émotionnellement le personnage, sont un peu plus oppressantes, mais là encore, elles n’y parviennent que partiellement.

The Chant : Méditer en plein air... et ça aurait pu être si beau

Dans The Chant, la véritable horreur du jeu se cache dans un élément tout à fait surprenant : le design des personnages. C’est presque comme si le développeur Brass Token s’était donné pour mission de représenter le prolétariat américain. Qu’il s’agisse d’un égocentrique arrogant, d’un naïf stupide ou d’un anti-vaccination, cet ensemble résonne d’un souffle de satire crue.

Au cours du jeu, il est souvent difficile d’éprouver de l’empathie pour les personnages, si bien que le joueur ne s’implique que superficiellement dans les événements.

The Chant se concentre sur des mécanismes de jeu éprouvés

En dehors des éléments d’horreur plutôt médiocres, le gameplay est très solide et s’oriente en particulier vers des représentants classiques du genre comme Silent Hill et Resident Evil. Il faut régulièrement chercher des clés et résoudre des énigmes, et dans les combats pleins d’action, nous pouvons utiliser des objets et des capacités à notre avantage, en plus de l’esquive et de l’attaque. Parmi les objets, on trouve par exemple du sel pour étourdir les ennemis à court terme, ainsi que des petites bombes pour infliger des dégâts importants.

Les compétences sont beaucoup plus intéressantes, car nous obtenons six compétences surnaturelles au cours du jeu. Nous pouvons ainsi invoquer des piques du sol et empaler les ennemis, ralentir les ennemis ou tirer des projectiles parasites. Pour ces compétences, nous avons toutefois besoin d’énergie spirituelle, que nous pouvons recharger grâce à des champignons spéciaux. Il en va de même pour notre santé physique et mentale, qui se régénère grâce aux objets correspondants.

The Chant : Branches en feu, la terreur des monstres ?

Une mécanique plus intéressante dans The Chant est notre santé mentale, que nous perdons dans les zones sombres ainsi que lorsque nous sommes dans le brouillard interdimensionnel. Au plus bas, Jess est victime d’une crise de panique et doit se mettre à l’abri. Il est donc important d’emporter toutes les ressources que l’on peut trouver, car elles peuvent restaurer des valeurs et être utiles pour l’artisanat. Au cours de The Chant, des cristaux prismatiques cachés un peu partout dans le jeu permettent en outre de faire évoluer un arbre de compétences rudimentaire. Cela améliore par exemple l’efficacité des objets et le nombre d’objets que nous pouvons porter.

Conclusion

L’ésotérisme et les cristaux d’énergie à la place des zombies ou des démons – cela peut paraître étrange, mais l’approche que Brass Token poursuit avec The Chant n’est pas absurde et tout à fait nouvelle en tant que base pour une histoire. Le titre utilise des mécanismes de jeu bien connus, mais ne réinvente pas la roue.

Ce qui est dommage, c’est que le studio ne parvient pas à nous faire sortir de notre zone de confort. L’atmosphère nous invite rarement à frissonner et il n’y a tout simplement pas de véritables pics de tension. Au lieu de cela, nous sommes confrontés à des jump scares occasionnels peu inspirés qui font que The Chant perd son intérêt après seulement quelques heures de jeu.

De même, l’apparition constante d’ennemis dans les zones que nous venons de visiter commence rapidement à nous ennuyer. Ironiquement, ce sont les personnages humains qui contribuent le plus à l’horreur dans The Chant – mais ce signe d’avertissement aurait déjà dû être clair avec le thème de « l’énergie du cristal », même si cela semble parfois très réaliste.

De même, le potentiel du gameplay est gaspillé : au lieu de se faufiler, on se fait tabasser, au lieu d’une horreur atmosphérique, on nous présente des moments de dégoût amateur. En fin de compte, on a osé trop peu pour se démarquer clairement de la masse. Avec une durée de jeu d’environ 10 heures, The Chant peut au moins être recommandé comme petite bouchée pour les moments intermédiaires, mais il ne faut pas s’attendre à plus qu’un titre solide.

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