Quel budget et quel avenir pour les forains de la ducasse d’hiver de Loon-Plage ?

La ducasse d’hiver s’est installée sur la place de l’Église de Loon-Plage par temps froid et pluvieux, samedi 5 novembre. Sur place, les familles, les jeunes et les moins jeunes sont venus profiter des manèges, des stands, des jeux et de la confiserie proposée par les 12 familles de forains présentes.

Un budget restreint

Le budget lié à cette sortie est réduit, comme en témoigne Sonny Bailleul, 30 ans, jardinier venu avec son fils Illan, 7 ans : « Avant on prenait 50 € pour la ducasse, maintenant c’est 30 €, on limite à trois tours de manège ». Karine Cunniet, fleuriste de 48 ans est venue également avec son fils de 7 ans : « On fait un tour au lieu de deux, on fait attention ». Mégane Dez, 29 ans, auxiliaire de vie à domicile, est venue avec ses filles de 11 ans et 21 mois : « Je suis venue pour mes filles car je ne suis pas une passionnée de ducasse. On a limité le nombre de tours en manèges et on va revenir 
».

Un budget plus restreint que les années précédentes.

Nathalie Delahaye, auxiliaire de vie de 58 ans, n’a pas prévu de changer ses habitudes. « J’habite à Loon-Plage, je fais un tour avec mon chien. Je viens juste pour me promener, personnellement je n’ai rien changé par rapport aux dépenses de loisirs malgré l’augmentation du coût de la vie ».

La crise énergétique sape le moral

James Willier, 46 ans tient la loterie «depuis toujours»
 : « En 2035 avec la loi, on n’aurait plus le droit de rentrer avec les véhicules thermiques dans les centres-villes. Or, le forain récupère beaucoup de vieux matériel. Par rapport au chiffre d’affaires qu’on fait, ça demanderait énormément d’investissement. Le métier est en train de s’éteindre tout doucement ».

Les meilleures années semblent loin derrière.

« On voit le manque d’argent depuis environ 10 ans. C’est plus dur que l’année dernière. Je ne sais pas si c’est un métier qui a de l’avenir. Il y aura peut-être encore des forains mais ce sera de plus en plus dur. Les gens préfèrent aller en vacances, dans les parcs d’attractions, la fête foraine, ça passe après tout », témoigne Dominique Carbon, 64 ans. Elle a commencé l’activité en 1979 et tient l’attraction grues.

Les traditions de ducasse imprégnées dans les mémoires laissent place à des incertitudes quant à l’avenir de la profession. Carole Meurice, 55 ans, tient l’attraction des auto-tamponnantes : « C’est un peu plus dur que l’année passée, il ne faisait pas froid et il ne pleuvait pas. Les jeunes viennent même s’il fait froid. Pour les petits manèges, s’il fait froid, c’est compliqué. Depuis le covid, on voit que les gens ont envie de profiter un peu ».

Luciano Canlers, 30 ans, tient «La randonnée enfantine» et il est un peu plus optimiste. « Ici, on a un peu d’affluence, entre 50 et 200 par jour. On est centrés «enfants». Avec la pluie, on ne peut pas juger, on est dans le timing, les gens se déplacent, on reste sur des choses accessibles au public. »


La ducasse d’hiver est présente jusqu’au 16 novembre, tarif réduit les mercredis 9 et 16 novembre / 1 ticket acheté = 1 gratuit

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Quel budget et quel avenir pour les forains de la ducasse d’hiver de Loon-Plage ?

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