Les compilations 2022 du JSL. Dix histoires d’animaux qui vous ont marqués

Bray

« Il faut qu’il perde l’habitude de rentrer dans ces trous ! ». Car il en a coûté à Bruno Guyennot de voir son chien de race Ours de Carélie, chasser le renard en plongeant dans une galerie un lundi après-midi, dans le Clunisois. Le chien de chasse n’en est sorti que 6 jours plus tard. 

Entre temps, les recherches se sont multipliées, avec des pompiers, puis avec des chasseurs du coin, avec des amis. Des signalements de chiens similaires vus dans les villages alentours entretenaient autant l’espoir que les désillusions.

Le samedi, Bruno Guyennot, résident de La Chapelle-Saint-Sauveur, en Bresse, à 80 km de là, retourne sur les lieux où un ami aurait entendu un faible aboiement la veille. Mais il revient avec une pelleteuse. Il retourne la terre, continu à creuser à mains nues la terre glaise avant d’entendre enfin son chien, Jess, qui parvient à s’extraire, amaigri, mais sauvé.

« Je n’ai jamais perdu espoir, a réagi à chaud le Bressan, ému mais pudique. On m’avait dit que des chiens pouvaient tenir 12, 13, voire 14 jours dans ce type de galerie ». Mais pour Jess, la saison de chasse s’est terminé ce jour-là.

Article paru le 22 janvier 2022, à lire en intégralité.

Charrin (Nièvre)

Jean William a vécu un tête-à-tête effrayant. En pleine nuit du mois de juin dernier, Jean William se réveille pour satisfaire une envie pressante. Passage par la salle de bain, il ouvre sa petite armoire à pharmacie et là, à quelques centimètres de ses doigts, un serpent dresse sa tête et ouvre sa gueule, tout aussi surpris que Jean.

Jean William en a vu dans sa vie, c’est un octogénaire, mais il a toujours craint les serpents, il en a une sainte horreur. Et dans sa salle de bain, en pleine nuit torride, pendant laquelle il a ouvert des fenêtres de la maison pour la rafraîchir, il y a désormais un serpent de plus d’un mètre de long.

Il va alors solliciter un voisin, au milieu de la nuit. Lequel va le rassurer, il s’agit d’une couleuvre et il va réussir à l’expulser de la maison, tranquillement.

Un souvenir en guise de cauchemar pour Jean William.

Article paru le 30 juin 2022, à lire en intégralité.




Cette couleuvre s’est retrouvé une nuit d’été dans l’armoire à pharmacie de Jean William. Photo Jean William

Châtenoy-le-Royal

Fury est une bombasse  ! Ses maîtres en ont bien conscience, ils l’ont inscrite à un concours de beauté pour chat du site spécialisé Kingpet : résultat, 1ère de la région Bourgogne / Franche-Comté, 21e au niveau national… La Miss Bourgogne des chatonnes en quelque sorte.

Et pourtant, derrière ses yeux joueurs et son poil impeccable, Fury est une miraculée  : sauvée de la noyade, opérée d’un polype nasal l’empêchant de respirer et atteinte d’un polype auriculaire… rien que ça  !

Alors ce concours de beauté qui se termine avec un prix de 50 €, qui servira à financer les scanners réguliers, c’est comme un symbole de l’envie de vivre de cette chatonne de 8 mois à l’époque.

Article paru le 25 avril 2022, à lire en intégralité.

La Chapelle-de-Guinchay

 La cavale aura duré 9 mois. En novembre 2021, un troupeau de vaches et de veaux s’échappe de son pré et se réfugie dans le Bois de Loyse entre La Chapelle-de-Guinchay et Crèches-sur-Saône. Tout autour, le hameau est habité, des routes longent le bois et au fil des jours les habitants aperçoivent régulièrement les vaches vaquer à leur aise, parfois à proximité de ces routes.

Le risque de collision nocturne occupait alors l’esprit des habitants, d’autant que les vaches ont passé l’hiver en liberté. C’est au mois de mars 2022 finalement qu’elles sont regroupées, attrapées et renvoyées au pré… sauf une. Craintive et sauvage, elle aura évité l’approche groupée des humains cinq mois supplémentaires. C’est finalement le boucher du coin, à la retraite, Bernard François, qui, à force de patience, parviendra à approcher la fuyarde et à la piéger avec l’aide des voisins, dans un enclos.

L’éleveur-propriétaire a ainsi récupéré son bovin manquant. Fin de cavale  !

Article paru le 12 août 2022, à lire en intégralité.



1672166184 884 Les compilations 2022 du JSL Dix histoires danimaux qui vous

La vache a vécu 9 mois en liberté. Photo LeJSL/Jean Gatille

Louhans

Parfois, la vie des animaux fait perdre la raison des humains. Comme ce jour d’octobre dernier. Le centre opérationnel départemental des secours reçoit une alerte : deux vaches sont piégées par les eaux de la Seille, au milieu de la rivière, il faut les sauver  !

Des moyens sont engagés : un véhicule de reconnaissance de proximité, des renforts sont envoyés depuis Mervans, dans un premier temps.

La reconnaissance établit un constat… plutôt désabusé : deux vaches ont les sabots dans l’eau et… boivent  ! «  Nous n’avons absolument rien fait, car les animaux ont regagné le champ après avoir bu » expliquent les pompiers, un peu irrités. L’équipe de Mervans, prévenue, a fait demi-tour.

L’occasion pour les pompiers de rappeler la Loi afin d’éviter la réitération d’une alerte inutile  : le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Un article paru le 19 octobre 2022, à lire en intégralité.



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Photo d’illustration LeJSL

Ménétreuil

« J’avais croisé un chevreuil quelques minutes avant, et d’un seul coup, j’aperçois un marsupial en train de bondir sur la route. Je me suis dit ce n’est pas possible, nous ne sommes pas en Australie ! ». Serge Taupin est livreur de presse en Bresse, le pays de la volaille renommée, et tôt ce matin du 2 juin 2022, il n’est pas près de l’oublier. Il a eu le réflexe de filmer la scène.

Le propriétaire de l’animal, un wallaby de Bennett, appelé également le wallaby à cou rouge, a été rapidement identifié. Le wallaby vit depuis quatre ans sur la commune. « Il a quitté son compagnon mercredi soir sans que l’on sache comment et c’est très compliqué de le rattraper. Il est rapide et de nature craintive », détaille son propriétaire.

En attendant, Serge Taupin a retrouvé l’habitude croiser un paon sur sa route… bel et bien en Bourgogne.

Article paru le 2 juin 2022, à lire en intégralité.

Montceau-les-Mines

« Sale vilaine bête de tonnerre de Brest  ! Qui est-ce qui m’a fabriqué des animaux pareils  ! » Le capitaine Haddock, héros des Aventures de Tintin, aurait sûrement répété sa réplique (que l’on peut lire dans l’album Le Temple du soleil) sur les bords du canal du centre à Montceau-les-Mines dans la nuit du 24 au 25 juin.

Ce soir-là, les pompiers sont alertés pour une intervention insolite : il s’agit de récupérer un lama tombé dans le canal et d’en retrouver un autre échappé. Tous deux ont quitté leur enclos d’un cirque installé non loin.

Pas moins de onze pompiers sont mobilisés pour sortir l’animal, et regrouper les deux fuyards, en pleine nuit, entre 23h et 1h. « Il est gentil le petit lama » (toujours le capitaine Haddock  !).

Un article paru le 25 juin 2022, à lire en intégralité.



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Une rencontre insolite avec un lama sur un chemin de Saône-et-Loire. Photo d’illustration

Montcet (Ain)

Ce chien, c’est Telem… et il est vert… Normal  ! Ce qui l’est moins, c’est que Telem ne porte pas un déguisement, il est vert de naissance  !

Le 6 novembre dernier, vers 3 h du matin, Ora, golden retriever âgée de 4 ans, commençait à avoir des contractions et à gratter sa couche, signe qu’elle allait mettre bas. « C’est une sorte de réflexe comme pour creuser un nid dans la terre » raconte Anne Catherin, la propriétaire de Ora. À 4 h, une femelle est venue au monde, de couleur plutôt rosée comme d’habitude. Puis à 5 h 20, ce curieux mâle presque aussi vert que les prés qui entourent la maison. Un phénomène extrêmement rare.

Le responsable de la coloration s’appelle biliverdine, un pigment biliaire de couleur verte qui résulte de la dégradation de l’hémoglobine. « En fait, ce liquide est passé de la bile au placenta puis dans le liquide amniotique. Donc le chiot a baigné dedans pendant deux mois. »

Cette coloration est provisoire et partira au fur et à mesure que la mère lèchera son chiot.

Un article paru le 11 novembre 2022, à lire en intégralité.




Ora, la golden retriever de la famille Catherin, à Montcet (Ain) a eu une portée de trois chiots, le 6 novembre. Le mâle est né avec un pelage vert, à cause d’un pigment biliaire de couleur verte qu’on appelle biliverdine. Photo LeProgrès/Catherine Aulaz


Ora, la golden retriever de la famille Catherin, à Montcet (Ain) a eu une portée de trois chiots, le 6 novembre. Le mâle est né avec un pelage vert, à cause d’un pigment biliaire de couleur verte qu’on appelle biliverdine. Photo LeProgrès/Catherine Aulaz




Telem, le chiot vert. Photo Anne Catherin 


Telem, le chiot vert. Photo Anne Catherin 

Romanèche-Thorins

Pas facile d’amadouer un pélican. En l’occurence, le pélican gris du Touroparc. Début septembre, l’un des deux pélicans du zoo près de Mâcon, s’échappe. « On procède à l’éjointage des ailes, c’est-à-dire qu’on les coupe pour qu’ils ne volent pas », explique Thomas Gervais, le directeur du parc. Une opération renouvelée régulièrement par les soigneurs. Mais il y a des périodes où les ailes ont tendance à pousser plus vite. Et c’est sans doute ce qui a permis à l’oiseau de s’échapper.

L’oiseau, âgé de 5 ans, qui partageait son enclos avec un autre pélican et les hippopotames, n’était pourtant pas porté disparu. Le personnel du parc l’avait effectivement repéré, non loin, à proximité de la Saône où il trouve très largement de quoi se nourrir. Et il est là le problème : en changeant de table, il n’a peut-être plus envie de rentrer au parc.

Et lui donner envie de revenir, cela n’a pas été une mince affaire pour le personnel du Touroparc. Entre approches discrètes et crainte de générer un stress supplémentaire chez l’oiseau, au risque de le voir s’envoler et disparaître à tout jamais, l’équipe avait même utilisé le stratagème d’amener son congénaire en bord de Saône pour attirer le fugueur. En vain.

Le pélican gris n’a jamais pû être attrapé, il a même quitté son refuge des bords de Saône. Alors le Touroparc compte parmi ses projets 2023, d’acquérir un nouveau congénère au pélican restant qui se retrouve seul depuis quelques mois.

Un article paru le 15 octobre 2022, à lire en intégralité.

A noter que Touroparc a enregistré cette année 2022 l’arrivée de 2 éléphanteaux, Ravi et Thambi, en provenance du parc de Pairi Daiza en Belgique. Ce sont les premiers à intégrer le programme d’éducation des éléphanteaux First bachelor group.

Saint-Pourçain-sur-Besbre (Allier)

Anne-Sophie Simonet fait le métier qu’elle rêvait enfant. Son bureau est un bassin d’eau salée, ses collègues de travail s’appellent Cathy, Henry, Julie, ils mangent 3 à 14 kg de poissons par jour, … ce sont des phoques, des alligators, des manchots et des otaries  !

Originaire de Saint-Bérain-sous-Sanvignes, Anne-Sophie est soigneuse-responsable de service d’animaux marins au PAL, le zoo-parc d’attraction proche du Charolais dans l’Allier. Outre les relevés de morphologie, les surveillance de grossesse, etc., elle gère également des animations à visées pédagogiques. « On explique par exemple les différences entre otaries et phoques (l’une a des oreilles et l’autre pas, NDLR). »

Lorsqu’elle entre dans l’eau avec ses protégés, « c’est toujours un très bon moment. Il y a une vraie relation de complicité, de symbiose. Avec un geste, on se comprend. ». Même « domestiqués » dans un zoo, Anne-Sophie n’oublie pas qu’ils gardent quelque part leur instinct d’animaux sauvages « Pour qu’un phoque accepte de passer une radiographie volontairement, ça a mis 10 ans. Ce sont des animaux hypersensibles. »

Un article paru le 11 août 2022, à lire en intégralité.




Anne-Sophie Simonet avec un phoque. Photo LeJSL/Hervé Bachelard


Anne-Sophie Simonet avec un phoque. Photo LeJSL/Hervé Bachelard




Anne-Sophie montre les capacités de déplacement des otaries. Photo Le PAL


Anne-Sophie montre les capacités de déplacement des otaries. Photo Le PAL




Responsable du secteur Animaux marins au PAL, Anne-Sophie commande 24 tonnes de poissons par an. Photo LeJSL/Hervé Bachelard


Responsable du secteur Animaux marins au PAL, Anne-Sophie commande 24 tonnes de poissons par an. Photo LeJSL/Hervé Bachelard

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